Le Musée Refuge de la guerre civile est un espace de mémoire dédié à l'histoire récente de Carthagène. Il fut un point stratégique et une cible privilégiée des bombardements pendant la guerre civile. En parcourant ses galeries, vous pourrez entendre les témoignages de personnes ayant vécu la guerre, les bouleversements que celle-ci a engendré dans la vie quotidienne et l'organisation de la défense passive et active de la ville. Un documentaire avec des images et des sons d'époque vous fera revivre la guerre depuis l'intérieur d'un abri.
Haute saison (du 1er juillet au 15 septembre)
Du lundi au dimanche de 10h à 20h
Moyenne saison (du 15 mars au 30 juin / du 16 septembre au 1er novembre)
Du mardi au dimanche de 10h à 19h00 (Pâques du lundi au dimanche)
Basse saison (du 2 novembre au 14 mars)
Du mardi au dimanche de 10h00 à 17h30
Le Musée-Refuge de la Guerre Civile sera fermé les jours :
- 1er et 6 janvier et 25 décembre.
- 5 janvier et 24 et 31 décembre uniquement l'après-midi.
* Les heures d'ouverture peuvent être modifiées. Veuillez vérifier à destination.
** Pour les heures d'ouverture spéciales consulter l' Calendar.
*** Les groupes avec réservation préalable auront la préférence dans le tour d'entrée.
Dernier accès jusqu'à 15 minutes avant la fermeture.
Tarif général : 4 €
Tarif réduit : 3 €
*Enfants de moins de 12 ans, étudiants jusqu'à 25 ans, Carte Jeune et Carte Jeune +, chômeurs, retraités, retraités, handicapés, famille (2 adultes ou plus + 2 enfants ou plus moins de 12 ans), carte famille nombreuse et groupes de 20 personnes ou plus.
Entrée gratuite:
- Enfants de moins de 3 ans.
- Guides touristiques officiels.
- Membres du Club Cartagena Puerto de Culturas (sauf activités).
- Vendredi festif de Dolorès (fête locale).
* Pour bénéficier du tarif réduit ou gratuit, les visiteurs doivent acheter leur billet à la billetterie muni d'un justificatif valide et à jour.
**Lors d'expositions temporaires ou d'activités spéciales, les prix des billets peuvent être modifiés.
ACHAT EN LIGNE
Durée estimée: 30 minutes.
Horaires des visites guidées:
- Haute saison
11:00, 12:00, 17:00 et 18:00
- Moyenne saison
11:00, 12:00 et 17:00
- Basse saison
11:00, 12:00 et 16:00
* Les horaires des visites guidées peuvent être modifiés. Merci de vérifier à votre arrivée.
Conditions des Visites Guidées (PDF - 423,25 KB - Fecha de revisión: 07/11/2024)
Réservation en ligne gratuite
Conociendo las consecuencias de una guerra buscaremos que los escolares valoren y trabajen por y para un mundo en paz a través de una manifestación artística como es el dibujo.
Seguro que siempre has querido ser actor o actriz. En el Museo-Refugio de la Guerra Civil te damos tu primera oportunidad. Aprenderás cosas muy interesantes sobre la historia del cine para después grabar tu propia película de cine mudo.
Accessibilité
L’une des priorités de Cartagena Puerto de Culturas est de rendre le tourisme accessible à tous. Nous mettons tout en œuvre pour garantir l’accès au plus grand nombre. Actuellement, le Musée-Refuge de la Guerre Civile offre aux visiteurs ayant des besoins spécifiques les aménagements suivants:
- Les barrières architecturales ont été remplacées par d’ascenseur.
- Des toilettes adaptées.
- Des vidéos pour les personnes malvoyantes.
- Un tarif réduit pour les personnes handicapées sur présentation d’un justificatif officiel.
- Un accès pour les chiens guides sur présentation du justificatif correspondant.
Audioguides
Profitez au mieux de votre visite avec l’audioguide qui vous sera fourni au Musée-refuge de la Guerre Civile. Cette nouvelle technologie vous permettra de visiter à votre rythme, librement et en toute autonomie. L’audioguide est disponible en 4 langues: espagnol, anglais, français et russe. Il coûte 2€.
Distributeurs automatique
Le Musée-Refuge de la Guerre Civile est équipé de distributeurs de snacks, café et de boissons fraîches.
Contexte historique
Après la chute de la monarchie et du régime de Primo de Rivera, la Seconde République fut proclamée le14 avril 1931, lorsque le roi Alfonso XIII partit en exil depuis Carthagène. Les cinq années qui suivirent virent se succéder des gouvernements de gauche et de droite. Cette instabilité engendra des conflits politiques et sociaux, puis une guerre civile. La victoire du Front Populaire aux élections de 1936 en fut l’élément déclencheur. Francisco Franco organisa un soulèvement militaire le 17 juillet. Cette tentative de coup d’état contre la République déboucha sur une guerre civile qui dura près de trois ans. L’insurrection échoua à Carthagène: la ville resta du côté républicain pendant tout le conflit et fut l’une des dernières à être envahie par les troupes nationalistes. Le 31 mars, la Quatrième Division de la Brigade de Navarre entra dans Carthagène et la guerre prit fin le 1er avril 1939.
La ville, qui servit de base opérationnelle aux Républicains, joua un rôle militaire décisif pour plusieurs raisons: une grande partie du matériel de guerre y était fabriqué; c’est également par là qu’arrivait les aides de la Russie, un pays allié du camp républicain, qui étaient ensuite envoyées vers le front; la ville, qui abritait la base navale républicaine, constituait une cible privilégiée des nationalistes et fut régulièrement bombardée par les aviations allemandes et italiennes tout au long du conflit. Avec l’intensification des attaques aériennes à partir de 1936, la construction d’abris devint l’une des principales préoccupations des carthaginois. Parmi les épisodes les plus marquants de ce conflit, on peut citer le bombardement des 4 heures du 25 novembre 1936 ou encore le naufrage du Castillo Olite.
À partir de 1936, le Groupe de Défense Passive, les différents syndicats et regroupements d’habitants lancent la construction d’abris destinés à protéger la population civile. L’abri anti-aérien de la rue Gisbert est l’un des plus grands de la ville, même s’il en existait d’autres qui s’étendaient du centre aux quartiers alentours et jusqu’aux zones rurales.
Abris de la rue Gisbert
La construction des Abris de la Rue Gisbert débuta en 1937, c’est-à-dire en pleine guerre, sous la colline de la Concepción. C’est l’un des rares refuges à avoir bénéficié du soutien économique du Gouvernement central car la Mairie, qui avait commencé à financer la construction d’abris, ne disposait plus de fonds suffisants.
Il pouvait abriter jusqu’à 5500 personnes et étaient l’un des plus grands abris de la ville. Il était équipé de 20 accès et d’une infirmerie. Comme en témoignent les galeries inachevées, cet abri n’a jamais été terminé. Seule une partie des galeries d’époque est ouverte au public.
L’exposition vous montrera divers aspects de la guerre civile. Dans la première galerie, vous découvrirez comment la ville est devenue une cible de l’aviation nationale, les différentes étapes de la construction du refuge et les bouleversements que la guerre a provoqué dans la vie des carthaginois: les problèmes de ravitaillement, les tentatives de poursuite de l’enseignement malgré des bombardements quotidiens, et les moyens de distraction qu’il a fallu réinventer pendant les rares moments de répit.
La seconde galerie est consacrée aux systèmes de défense active et passive mis en place pour tenter de protéger la ville des bombardements. Le Groupe de Défense Passive avait pour mission la gestion et l’organisation de la construction des abris. Ses membres donnaient également des conseils aux habitants et diffusaient des tracts d’information sur l’attitude à adopter en cas d’attaque. En ce qui concerne la défense active, une Milice de Défense contre les Aéronefs (DECA) fut créée pour riposter aux attaques aériennes. Elle était en charge de l’artillerie anti-aérienne et des systèmes d’éclairage, des systèmes d’alerte, des communications et de la surveillance du ciel.
La suite de la visite est consacrée aux bombardements qui ont frappé Carthagène, notamment celui de la Légion Condor allemande du 25 novembre 1936, l’un des plus destructeurs, désormais connu sous le nom de "bombardement des 4 heures". La visite se termine par une vidéo montrant des images d’archives témoignant de la cruauté de la guerre.
Mise en valeur
L’accès au Château de la Concepción a également été aménagé lors de sa restauration, avec l’installation d’un un ascenseur partant de la rue Gisbert. Les travaux, commencés en 2001, ont conduit à la réouverture des abris anti-aériens construits pendant la guerre civile et qui étaient restés inachevés. Le projet initial comprenait, en plus de la construction de l’Ascenseur Panoramique, la restauration et la mise en valeur des galeries ainsi que la reconstitution d’un bâtiment annexe qui permettait d’y accéder et d’un bâtiment administratif qui abrite les bureaux de Cartagena Puerto de Culturas. Ce projet fut porté par Andrés Cánovas, Nicolás Maruri, Martín Lejárraga et Atxu Amánn.
Le parcours du musée:
- Typologie et construction des abris. Cet espace présente les différentes formes d’abris ayant servi à protéger la population civile, leur typologie et les matériaux utilisés pour la construction.
- La vie quotidienne pendant la Guerre Civile. Des photographies, des panneaux explicatifs, des témoignages et les moyens de distraction retraçant la vie quotidienne des Carthaginois pendant la guerre.
- Défense passive. Des affiches publicitaires, des panneaux d’information et différents objets utilisés pendant la guerre qui montrent les différents moyens de défense mis en œuvre par la population civile.
- Défense active. La "Milice de Défense Contre les Aéronefs" (DECA) chargé de l’artillerie anti-aérienne et des systèmes d’éclairage, des systèmes d’alertes, de l’écoute, des communications et de la surveillance.
- Carthagène sous les bombes. Des images d’archives illustrant les ravages des bombardements sur la ville.
Bibliographie
- García Tous, F.J. y Puchol Franco, M.S., (2003). “Bombardeos aéreos sobre Cartagena 1936. El bombardeo de las 4 horas”. Revista Cartagena Histórica, 3, págs. 5-19.
- Perez Adán, L.M., (2004). El hundimiento del Castillo Olite.
- Besolí Martín, A. y Peinado Cucarella, J., (2008). “El estudio y puesta en valor de los refugios antiaéreos de la guerra civil española: el caso del refugio y museo de Cartagena”. Revista Arqueomurcia, 3.
- Rubio Paredes, J.M., (2009). “Los refugios de la guerra civil en Cartagena. Algunos planos inéditos”. Revista Cartagena Histórica, 27, págs. 16-27.
- Egea Bruno, P.M., (2009). “Cartagena, propaganda y guerra civil”. Revista Cartagena Histórica, 30, págs. 4-34.
- VV.AA. (2012). Cartagena Puerto de Culturas. Convirtiendo el pasado en futuro.
Contact
10, Rue Gisbert. 30202 Cartagena (Espagne)Téléphone +34 968 500 093
Fax + 34 968 529 298
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